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hyperphagie m'en sortir

21 avril 2016

Une crise

Quand je fais une crise

- le mauvais réflexe : chercher à contrôler mon comportement alimentaire, quand la compulsion est trop forte çà ne sert à rien de résister

- le bon reflexe : être attentif à ce qu'il se passe dans mon corps, laisser les sensations me traverser et agir en me respectant.

La crise est la solution du corps pour gérer un problème. Carl Jung disait déjà "La maladie est l'effort que la nature fait pour nous guérir". Je prend pour exemple l'ennui, tu ressens un vide qui te prend les tripes, un trou noir au fond de ton ventre qui va t'avaler tout cru (comme je le disais dans mon précédent post lâches-toi sur les images) tout ce stress est toxique pour tes cellules pour ton corps. Ton cerveau a la solution "MANGE çà te calmera". Mais si tu prends trois minutes pour ressentir ce vide, regarder cette bête qui se tapie au fond de tes tripes, tu te rendras compte que c'est supportable que cette bête ne te tuera pas qu'elle ne bouge pas, il n'y a pas de quoi paniquer. Ton cerveau qui ne sera plus sous l'emprise de tes émotions te proposera d'autres possibilités, l'ennui te deviendra au fur et à mesure famillier, et tu en auras moins peur.

Je parle ici d'un exemple sur mille que j'ai vécu, je précise cela car j'ai à coeur de transmettre ce qui fonctionne pour moi. En aucun cas je suis là pour dire çà marche pour moi, çà marche pour toi. J'ai été suivie par Barbara qui m'a donné les clés, j'ai mis du temps à l'assimiler et j'avoue qu'il est parfois plus simple de grignoter que de se prendre ces trois minutes.

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20 avril 2016

outch

Je m'en veux de faire exactement ce que je reprochais au blog que je pouvais lire lorsque j'étais en proie aux crises. Genre des vieux blogs qui ne donnent pas de suite, comment ca va aujourd'hui ? est-ce que cette personne s'en est sortie ? que se passe-t-il pour elle aujourd'hui ? ... etc.

Bref me voilà, je ne pouvais répondre aux commentaires à l'époque allez savoir pourquoi ... Relire ce blog m'a rappeler a quel point cette période de ma vie a été sombre et dur, on ne profite pas réellement de la vie, on marche à coté de soi tellement décourager par l'idée qu'on ne s'en sortira jamais.

Revenir ici pour parler de moi, de mon parcours, de ce que je fais au quotidien pour m'éloigner de mes crises. Me rendre compte qu'aujourd'hui je ne fais plus de crises (bon il m'arrive de grignoter ... parfois trop ...).

Oui ... quand je ne sais pas gérer ... je mange ... çà me détend, çà me calme... ce sera toujours comme çà. Maintenant que je le sais, je gère autre chose que mon alimentation, je suis attentive à mon bien être.

Une rencontre a été décisive pour enclencher ma redemption (ce mot n'est pas trop fort de sens car oui je reviens de l'enfer) elle s'apelle Barbara. Allez savoir si je l'avais rencontré plus tôt est-ce que je serais allé au bout des exercices qu'elle me donnait à faire... pas sûr. Tout le parcours que j'ai fait avant elle, mes échecs de thérapie aussi farfelues soient elles parfois m'on fait sentir que c'était la dernière fois que je donnais mon argent a quelqu'un. En plus elle avait elle-même des troubles du comportement alimentaire par le passé et savais donc de quoi elle parlait.

Mon 1er rdv a eu lieu en mars 2013, elle m'a apprise énormément de choses en me faisant vivre les choses de l´intérieur. Mon corps, mes sensations sont mes indicateurs de bien être et de mal être, je vous en dirais plus dans un prochain post.

Aujourd'hui je suis maman d'un petit garçon de presque 2 ans, je me dois de ne pas lui transmettre ce "mal-être". La famille que je forme avec mon homme et mon fils me permet de tenir le cap et me donne du sens. Je veux un équilibre pour mon fils, cet équilibre qui m'a tant fait défaut dans ma jeunesse.

 

11 février 2013

S'affirmer

Sortie de mon 3ème rendez-vous avec Véro, c'est comme cela que je vais l'appeler car ce n'est ni une psychiatre, ni une magnétiseuse, ni une hypnotiseuse, .. ect. D'ailleurs je ne sais pas ce qu'elle a comme profession, par contre je sais ce qu'elle est, "elle est géniale".

Elle m'a fait prendre conscience que

  • je n'ai pas de limite, que je mange ou que je fasse un régime, j'y vais à fond.
  • je ne sais pas dire non
  • je ne m'affirme pas (je trouve toujours des excuses aux mauvais comportements des autres)

On avait déjà parlé de l'affirmation de soi au 2ème rdv, et j'ai eu l'occasion de tester sur mon mari essentiellement, vu qu'on travaille ensemble ; on se parle mal au boulot et on s'aime à la maison, mais moi je suis un peu rancunnière alors pas facile je ravale souvent mes colères. Donc, je lui dis mon ressenti à chaque fois que je me sens blessé dans son comportement envers moi, et de mon côté je garde mon calme et je fais du mieux que je peux mon boulot. Eh bien c'est le pied, quand il me parle calmement, je bois ses paroles et je retombe amoureuse (je commençais à me detester de le detesté au boulot ... si on peux dire çà comme çà).

Savoir dire non ... non pas que je dis oui à tout, mais souvent. Pour moi dire non comporte le risque que la personne se ferme à moi. Pour Véro, dire non ouvre une autre porte, dire non à quelqu'un ouvre le respect de cette personne à mon égard (je ne suis pas une bonne poire), dire non à une fringale ouvre au respect de soi, ...

Dans mon exemple avec mon mari, lui dire "non ton comportement à ce moment là ne me convenait pas, je me suis senti blessé" ouvre une porte à la conversation ou on s'est chacun exprimé sur nos attentes (réalisables bien sûr). Résultat, on se parle avec respect et sans monter dans les volumes.

S'affirmer, ce n'est pas chose aisé, mais çà vaut de l'or, qu'on se le dise.  

 

 

9 février 2013

diététicienne du G.R.O.S.

J'ai pris un rendez-vous chez une dieteticienne du G.R.O.S.

A M. Zermatti et M. Apfeldorfer, si ce que vous dites est réel, "maigrir sans régime c'est possible", alors je n'attendais que vous. J'ai essayé au travers de vos livres et au travers de linecoaching, sans succès. Aujourd'hui je décide de me faire suivre car vos exercices sont bons, mais je manque de régularité. (Y'a qu'à voir la régularité que j'ai sur le blog).

Cela fait au moins 5 ans, voir plus que j'attends un praticien du G.R.O.S. dans ma région, et oh surprise !! il y a 15 jours, je découvre une diététicienne nutritionniste sur le site, dans MA ville. Le pied, je prends çà comme un signe, serais-je enfin prête ...

Mon premier rdv a durer 2h, je lui ai fait l'historique (je suis plutôt doué pour cela avec tous les gens que j'ai vu, j'arrive à condenser mon historique en allant droit à l'essentiel). Même si elle me parle de choses que je connais déjà, je suis tout ouïe. Chez moi, je dois faire l'exercice de la faim sur 4 jours et faire un carnet amlimentaire jusqu'au prochain rendez-vous dans 10 jours.

Cette femme est plus ronde que moi, moi qui pensait toujours que ce serait un problème du genre "comment peut elle me dire comment faire si elle n'y arrive pas elle-même ?" et en faite pas du tout, cette personne me comprend dans mes doutes et mes inquiétudes, donc je suis ravie. Je pense aussi avoir accepter qu'il faut du temps et qu'avant tout c'est la paix avec soi-même qu'on recherche.

Affaire à suivre.

29 janvier 2013

Mon plus grand regret ; ne pas être celle que j'aimerais être...

Etre belle, svelte, intelligente, cultivée, drôle, agréable, généreuse, ... et j'en passe, mon "ego" est avide d'être autant de belles choses, il le faut pour être quelqu'un. C'est une question de survie.

Je sais qu'on m'aime à plus ou moins grande echelle, mais quand moi-même je ne m'aime pas ... (quoique, juste une taille 38-40, (allez même 40-42) et je pense que cela me suffirait pour m'aimer). C'est un tout ; quand on est mince on a tout pour soi. Du moins c'est ce dont je suis convaincu, c'est très con je n'oserais même pas en parler à quelqu'un qui meurt de faim ...

Une phrase de Boris Cyrulnik m'a interpellé :

"Quand on arrive au monde on pourrait être tout, mais pour être quelqu'un, il faut renoncer à tous les autres qu'on aurait pu devenir"

Comment renoncer à nos fantasmes ? Comment accepter ? Faut-il renoncer ? ... Je ne sais plus ...  Oui surement ... Quoique ... Abandonner ? Mais pour aller vers quoi ? Vers soi ????? Et puis quoi encore ... Il n'y a rien par là ... C'est vide ...Le desert ... La mort ..

Faire le deuil de ce qu'on voudrait être ... Lâcher prise, ... (cool donnez-moi ma pillule ... pas de pillule !!! merde !!!)

Choisir c'est renoncer. Je ne peux pas, je veux tout ... J'ai des droits ... J'ai trop souffert, j'ai tout accepté, aujourd'hui je demande, NON "J'EXIGE" réparation. On me doit bien çà ... (mais qui me doit bien çà ??? ) ... (.. je n'ai pas de réponse ..).

Dois-je abandonner l'idée d'être un jour celle que j'aimerais être et m'aimer comme je suis ? Une partie de moi sait qu'il le faudra si je veux survivre à moi-même et enfin profiter de tous les bienfaits de la vie. Mais je sais aussi que j'en suis incapable, je suis une inconnue pour moi, si je lâche les commandes je vais peut être droit dans le mur. Et puis de quoi est-ce que je discute si je ne m'aime pas, je ne m'aime pas .. Cà ne se décide pas comme çà, çà se ressent, et voilà ce que je ressent.

Manger me permet de m'accepter, elle étouffe cette insatisfaction de soi que je ressens.

Je ne crois pas être capable de m'accepter et je le regrette, car il arrivera un jour ou je regretterai que ma vie n'ai tourné qu'autour de cette obsession "manger" qui cache en réalité le regret de n'être QUE moi.

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28 janvier 2013

Perdue, mais au bout garder la foi

Ma tête se met en surchauffe, j'ai fait le régime Julie Ferrez 1 semaine, et j'ai passé la semaine suivante à ne penser qu'à manger, je suis incapable ni de faire un régime ni d'avoir quelques règles alimentaires, même les plus simples.

Partant de là je vais voir une personne qu'on m'a recommandé, devant la porte une partie de moi dit "Encore, tu n'as pas claqué assez d'argent dans toutes ses conneries pour en être toujours en même point" et une autre qui me dit "qui ne tente rien n'a rien, tu ne peux pas rester comme çà"

Cette femme m'a impressionné, j'ai envie de lui faire confiance, elle m'a rassuré sur le fait que tout ce que j'ai déjà fait par le passé ne pourra que m'aider, que rien n'est perdu.

Elle m'a laissé parler et a beaucoup échangé par la suite. J'en fait une petite synthèse.

La "petiote" (comme elle dit) (moi, petite fille à tous les âges) est en colère, grosse colère parlant même de violence, de haine vis-à-vis de mon beau-père, ma mère, et mon père. Elle m'en veux aussi de l'avoir étouffé, de ne pas l'avoir laissé se défendre sous couvert d'être gentille. Aujourd'hui, je suis une gentille, comme je l'ai toujours était, et je comprend avec ma raison les évènements mais mon corps émotionnel a tout gardé a tout avalé et ne comprend pas. Il demande a ce qu'on l'entende pour le libérer de cette tourmente, je suis "vrillé" de l'intérieur, rien ne circule, il y a comme un noeud qui m'empêche d'y voir clair.

En moi, il y a celle que je suis et que j'ignore, et celle qui est comme on veux que je sois, et c'est cette dernière qui domine. J'ai peur que si je suis moi, on ne m'aime plus, (ne sachant pas qui je suis quand je suis moi, n'étant jamais moi mais ce que l'on attend de moi) (...)  

Je suis gentille pour qu'on m'aime, j'en ai conscience. Quand quelqu'un ne me respecte pas je lui trouve toujours des excuses pour que surtout je puisse rester gentille. Ne pas être gentille ou être moi-même m'effraye peur d'être rejeté.

J'ai pleuré, je ne m'y attendais pas.

Elle m'a fait prendre conscience que je me met la pression en permanence et surtout avec les gens que j'aime pour qu'ils m'aiment en retour.

La seule fois ou j'ai perdu du poid naturellement c'est quand j'ai fait une saison à Courchevelle, ou la mentalité n'était absolument pas la mienne, car tout le monde se faisait passer pour le meileur et se flattait l'égo tout seul. Comme je n'en avait rien à faire de ce que ces gens là pense de moi, je n'avais plus cette pression de leur plaire et j'ai perdu du poid naturellement. A peine rentré, j'ai tout repris et je me souviens trés bien de la route du retour chez moi avec un paquet de Kinder Schokobon sur le siège passager...

Tout est dit

Cette femme, même si elle n'a pas cette baguette magique qui me soignerait en un coup de main pourra je pense beaucoup m'aider.

Je suis encore surprise car avant de partir, elle m'a prise dans ces bras, mes larmes ont coulées, et j'avais qu'une envie c'était d'y rester, l'émotion remonte rien qu'en écrivant ces mots. Je m'y suis senti bien, je me suis senti un droit d'être là dans les bras d'une presque inconnue, ... je sais pas c'est tout nouveau et je me sens un peu perdu, mais j'ai hâte d'y retourner.

J'ai envie de dire MERCI pour ce moment.

21 janvier 2013

Massage

Un massage bien fait, c'est rare, mais alors là j'ai eut un massage juste parfait. 1h30 juste pour moi, pas facile mais juste tres agréable.

J'avais entendu dire qu'elle fait énormément de bien, curiosité oblige et à force de l'entendre, je prend rendez-vous. A la question ; "Que désirez-vous comme massage ?" Je répond "un de ceux qui vous reconnecte le corps et l'esprit car je suis bien trop souvent dans ma tête".

WOUAW, dès qu'elle commence et qu'elle me dit "soyez comme un enfant, laissez-vous aller, faites-vous du bien, lâchez-vous", elle est au niveau de mon ventre et ... je pleure,... (quoi qu'est-ce qu'il se passe ?) sans bruit, des larmes silencieuses qui coulent l'une derrière l'autre. Je me sens bien mais les larmes coulent ...??? Je laisse faire, je me sens bien je suis contente quand enfin je n'ai plus de larmes, et là il m'arrivait de sourire ...???

Je suis sorti de chez elle je me suis senti dans une nouvelle peau, dans un nouveau corps ou tous mes organes (et même ma tête) s'y sentait bien.

Bien sûr j'ai pris rendez-vous le mois prochain.

Elle a des mains en or et elle travaille sur Strasbourg.

16 janvier 2013

C'est comme çà ...

Mon mari me faisait une reflexion.

En ce moment je me plains de ne pas perdre de poids alors que je n'ai fait aucun régime depuis presque 1 an.

Ne rigolez pas mais j'entends partout que c'est les régimes qui font grossir, effectivement je n'avais pas de problème de poid réel avant mon 1er régime. Bref, tout le monde en parle et je veux y croire, je crois même y avoir cru jusqu'à ce que ben presque 1 an après je n'ai pas perdu 1 gramme, voir j'ai du prendre environ 3 à 4 kg. Et je persiste auprès de mon mari à dire pas de régime et à pleurer sur mes grosses fesses.

Je pense que le fait de pleurer sur mes fesses touche beaucoup plus mon mari que mes grosses fesses. Donc un soir il me dit "accepte de ne pas pouvoir manger tout ce que tu veux" et il fait une comparaison à l'argent. Il y a des gens qui ont les moyens qui n'ont pas besoin de faire attention à leur dépense et d'autre qui en ont moins et qui doivent faire attention.

C'EST COMME CA

Je précise que mon mari est trés cartésien, je ne crois pas qu'il s'encombre la tête de théorie par exemple 1+1 =2, c'est vrai mais d'une manière plus romantique 1+1=3 (1 homme + 1 femme =1 homme 1 femme 1 bébé donc 3) (çà c'est moi). Je m'égare

Tout çà pour dire que NON au régime strict, et NON au non régime.

Et je me rend compte que je dois ranger ma colère. Oui je suis en colère ; contre celles qui mangent ce qu'elles veulent, contre celles qui ont une volonté de fer, contre celle qui se font masser 2 fois par semaine pour être fine, contre toutes celles qui arrivent à avoir un "petit cul" naturellement ou pas.

Je ne sais toujours pas quoi faire de cette colère, mais je sais qu'elle gonfle à chaque fois qu'on m'agace, à chaque fois que je me sens floué, à chaque injustice, ou pour pas grand chose je peux râler toute la journée, alors que j'ai déjà exprimé mon ressenti à la personne concerné. C'est comme un truc qui gonfle vite et qui traine longtemps.

C'est cette colère que je veux apaiser.

Si solution il y a ...  n'hésitez pas

15 janvier 2013

Cà nous arrange

Oui je l'ai été, absente.

Pas grand chose a raconter, aux dernières nouvelles je faisait de la TCC, aujourd'hui je l'ai arrêté, il ne m'apportait plus rien et commençait à se répéter. Mais il y a cette phrase qui reste "Tout est décidé par soi-même", on a donc cette part de responsabilité qui nous incombe, et "on ne se débarrasse pas de ce qui nous arrange".

Je sais que je ne sais pas gérer mes émotions, ou mieux, je ne sais pas quoi en faire. Donc çà m'arrange bien de penser à manger, quoi manger, comment manger, et ... pleurer sur mes kilos, et ... entamer un nouveau régime.

Dingue ce que çà peux m'occuper le cerveau.

Pas le temps de penser aux vrais choses, et surtout pas le temps de s'inquièter sur quoique ce soit, pas le temps d'être déçu, pas le temps de se prendre le temps, pas le temps d'être triste, pas le temps de savourer son bonheur. Bref être coupé de tout, comme s'isoler dans son coin ou tout est rose.

JE NE CRAINS RIEN, JE NE RESSENS RIEN, VOILA CE QUE M'APPORTE L'HYPERPHAGIE.

Comment s'en débarraser, alors qu'elle nous arrange ?...

En prendre conscience ne suffit pas, je pense sinon cette affaire serait réglé depuis longtemps....

 

 

12 septembre 2012

3ème rdv TCC

Wouaw, on est mercredi et mon rendez-vous était samedi dernier et j'ai à mon actif une petite fringale dimanche en fin d'après-midi, plutôt encourageant. Je suis contente de ne pas penser nourriture en permanence, mais je reste vigilante, je sais comment çà se passe, on se croit à l'abri, et ... une crise est vite arrivée.

Pour mon rdv, en voyant mon carnet de note, le médecin me relève que je suis très organisé dans mes crises, tout çà pour me faire prendre conscience que c'est moi qui choisi ou, quoi, quand et comment.

Je lui ai raconté ma capacité à oublier des choses plutôt importante. Il me parle de mon ego, j'aurais un égo, MOI. Pour l'histoire je cotoie des commerciaux qui ont parfois un "EGO" comme je dis, imbus de leur personne, toujours entrain de se flatter d'être les meilleurs ... Pire j'en parlais telment de LEUR ego, que ma collègue me disait encore la semaine précèdente qu'il n'y a que moi qui parle d'égo, limite elle ne connaissait pas ce mot avant... Donc imaginez ma torpeur, MOI un EGO. Il me dit que l'ego veux contrôler et que je préfère oublier ce qui échappe à mon contrôle, et qu'on en parlerait à la prochaine scéance car cela faisait déjà 1h que j'étais là. J'ai hâte de savoir comment il va me démontrer cela.

Il m'a expliqué que mes crises étaient des réflexes conditionnés, explication en image ;

A l'auto-école, on vous demande de tourner à gauche en mettant le clignotant et on vous explique pourquoi et quelles seraient les conséquences de ne pas le mettre. Aujourd'hui, c'est un reflexe conditionné, on le fait sans y penser.

Dans notre cas un évènements déclencheurs est la pensée de tourner à gauche, la crise est le clignotant qu'on met à gauche. A moi aujourd'hui de chercher quel est le discour que je me fait entre le déclencheur et la crise, un discour que je ne me fait plus car c'est devenu un réflexe. Pour notre exemple de voiture, le discour qu'on ne se fait plus est : je met mon clignotant à gauche pour indiquer aux autres chauffeurs que je vais tourner à gauche, si je ne le fais pas je risque un PV ou un accident, dont ma voiture peux ressortir épave ou avoir une note salée chez le garagiste, ce n'est pas le moment,..... Effectivement ce discour on ne se le fait plus.

A moi de trouver jusqu'au prochain rendez-vous le discour que je ne fais plus entre le déclencheur et la crise, quelle est le danger pour moi, si je ne fais pas cette crise?

Dernière info, les régimes qui marchent sont les régimes que l'on fait pour le plaisir de se sentir bien. A GARDER.

Ce que je remarque depuis samedi c'est que j'évite de penser "il faut que je fasse un régime", car çà dure pas longtemps et j'ai envie de bouffer (ce qui s'est passé dimanche), donc maintenant à chaque fois que çà monte, je me dis "calme-toi, pas de régime, on mange de tout, mais pas trop et pas tout le temps" et la pression retombe.

Autre chose je veux rester dans la réalité, arrêter de me faire croire que je vais un jour être parfaite, je suis comme je suis et je fais attention à mon comportement alimentaire et non à ce que je mange, j'essaie d'être le moins possible dans ma tête.

Je vais bien, et çà fait du bien.

 

 

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hyperphagie m'en sortir
  • L'hyperphagie est une maladie, ma maladie, mais ce n'est pas que cela. Ce blog me servira à y remettre mes joies et mes peines et surtout tout ce qui pour moi est inavouable.... Sortir mes démons et les déposer ici
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